Le métier de chauffeur de taxi VSL est encore peu répandu. Pourtant, il garantit la sécurité des patients et des personnes à mobilité réduite durant les déplacements. Afin d’exercer cette profession, il est impératif de posséder le diplôme officiel de conduite de véhicule sanitaire léger. En outre, il existe plusieurs types de VSL disponibles. Si vous souhaitez devenir chauffeur de taxi VSL, alors cet article est pour vous !
Qu’est-ce qu’un taxi VSL ?
VSL signifie véhicule sanitaire léger. Il s’agit d’un moyen de transport médicalisé visant à faciliter le déplacement des individus ayant besoin de soins ou de traitements médicaux. Le véhicule est donc spécialement conçu pour le transport des patients ou des personnes à mobilité réduite et offre des aménagements spécifiques pour garantir confort et sécurité.
Le véhicule sanitaire léger convient à différents trajets liés à des besoins de santé. Il peut dès lors être prescrit par un médecin VSL et pris en charge par la caisse primaire d’assurance-maladie. Pour obtenir le remboursement, il faudra présenter un bon de transport.
Cette personne monte dans un taxi VSL à Wissembourg pour effectuer un trajet entre son domicile et l’hôpital.
Quelles sont les exigences pour devenir chauffeur de taxi VSL ?
Le rôle du conducteur du véhicule sanitaire léger (VSL) est d’assurer la sécurité des patients ou des handicapés durant le trajet, selon les directives du médecin. De même, il doit contrôler l’état de son véhicule sanitaire et des équipements afin d’assurer le confort des passagers.
Par ailleurs, pour devenir chauffeur de taxi VSL, il est obligatoire de suivre une formation spécifique pour ce métier. En réalité, ce métier exige l’obtention du diplôme d’État d’ambulancier (DEA). De plus, il faut posséder un permis de conduire de catégorie B, valide depuis au moins deux ans, ou un permis C ou D en fonction du véhicule.
D’autre part, certains documents sont exigés : certificats de vaccination recommandés par le Code de Santé Publique, attestation de formation et autorisation de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS). Enfin, tout chauffeur de taxi VSL doit maîtriser les règles d’hygiène relatives aux équipements médicaux, aux gestes de secourisme et d’urgence, au transport des patients et aux procédures d’entretien des VSL.
Quel véhicule pour votre activité de taxi VSL ?
Pour votre activité de taxi VSL, vous devez disposer d’un véhicule dédié, accessible et doté de grandes ouvertures pour faciliter l’entrée et la sortie. L’espace est également un critère important lors du choix du VSL. En effet, le véhicule doit être spacieux pour assurer le confort des patients, en particulier les utilisateurs de fauteuil roulant ou de béquilles et ceux qui ont une partie du corps immobilisée.
Il est également nécessaire que le taxi VSL possède un grand compartiment pour accueillir les bagages des passagers. Nous vous conseillons de préférer les voitures classiques, car elles sont généralement légères et idéales pour transporter rapidement et efficacement les patients. Pour un transport assis, les options break et berline sont envisageables. De même, le choix entre une voiture neuve et un modèle d’occasion dépendra de votre activité.
Toutefois, dans le cas d’un taxi VSL, l’aspect primordial réside dans votre professionnalisme. Peu importe la marque et les performances de votre véhicule, il est essentiel de l’entretenir correctement afin de garantir le confort nécessaire aux patients. Il faut généralement compter près de 6 mois en moyenne pour se former en tant que chauffeur de taxi VSL. La durée peut changer selon votre niveau et les modules supplémentaires proposés.