Comment exercer le métier de mytiliculteur ?

Formation/Emploi

Êtes-vous à la recherche d’une nouvelle carrière passionnante ? Vous êtes passionné par l’environnement et les produits de la mer durables ?

Eh bien, nous avons travail qu’il vous faut ! La mytiliculture n’est peut-être pas la première chose qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez aux produits de la mer durables, mais c’est l’une des pêcheries les plus respectueuses de l’environnement.

Dans cet article, nous allons vous présenter les bases de la mytiliculture afin que vous puissiez décider si c’est la carrière qui vous convient.

Comment exercer le métier ?

Que vous soyez débutant ou que vous cherchiez à faire progresser votre carrière, lisez ce qui suit pour obtenir des informations précieuses sur la réussite dans le monde professionnel.

Qu’est-ce qu’un mytiliculteur ?

La mytiliculture, également appelée production de moules, est un sous-domaine de la conchyliculture.

Le professionnel qui gère la croissance et la récolte des moules est appelé mytiliculteur. Ce métier est idéal pour les personnes qui aiment l’océan et qui rêvent de travailler en plein air.

Voici les missions du mytiliculteur :

  • Préparation du naissain
  • Faire une spirale avec les cordes sur les piquets.
  • Entretenir les pieux
  • Récolter les mollusques (retirer et laver les filets).
  • La reproduction donne lieu au conditionnement des moules
  • Préparation des commandes de vente

Le mytiliculteur peut travailler soit pour une entreprise mytilicole, soit à son compte.

Comment faire pour devenir mytiliculteur/trice ?

Le CAP conchyliculture maritime est le fondement de la profession.

Il prépare les travailleurs à participer à tous les aspects de l’élevage: des moules, huîtres et palourdes.

Les diplômés peuvent également participer à la préparation des coquillages pour la vente, en les triant et en les emballant. Ils sont capables d’utiliser des équipements mobiles et flottants.

Le bac professionnel en cultures marines est accessible après le cap ou immédiatement après la troisième année de l’enseignement secondaire.

Il ouvre également la possibilité d’autres formes d’élevage. Les diplômés maîtrisent:

  • la biologie,
  • l’écologie,
  • et ont une connaissance approfondie des espèces et du milieu de vie.

Ils peuvent également évaluer l’impact environnemental de l’exploitation.

Les diplômés en gestion, marketing et commerce sont capables de calculer un coût de production, de gérer un budget, de planifier des investissements et de mener des négociations commerciales.

Le bac pro prépare aussi les étudiants à gérer des entreprises. Les bacheliers les plus investis peuvent également être intéressés par un BTSA Aquaculture, qui forme des techniciens à la gestion d’une ferme d’eau douce ou marine.

Coût des études : Études gratuites dans les lycées publics ; les lycées privés facturent 300 EUR à 1300 EUR par an. Des formations en apprentissage sont possibles.

Quels sont les salaires ?

Un nouvel employé est rémunéré au salaire minimum légal. Avec l’expérience, il peut gagner environ 1 700 euros nets par mois.

Un mytiliculteur, à lui seul, peut gagner 3 000 à 4 000 euros par an après plusieurs années d’efforts.

Quelles sont les qualités requises ?

Vous devez être capable de vous déplacer et être en bonne condition physique. C’est un travail difficile qui exige de porter des charges lourdes et de passer du temps dans l’eau.

Il est important d’aimer travailler à l’extérieur par tous les temps et de résister au froid, au soleil et aux fortes marées.

Le produit est délicat et nécessite une surveillance vétérinaire. Le professionnel doit être précis et rigoureux.

La perspective d’évolution

Chaque année, les professionnels de la mytiliculture sont plus nombreux à rejoindre cette industrie. Chaque année, plus de 500 nouveaux travailleurs entrent dans le secteur.

Après vos études, vous pouvez intégrer une entreprise en tant qu’ouvrier mytilicole. Ensuite, vous pouvez devenir un ouvrier polyvalent.

Enfin, avec suffisamment d’expérience, l’ouvrier mytiliculteur peut soit reprendre une concession, soit ouvrir sa propre entreprise pour devenir patron.