Le maçon est l’un des professionnels les plus sollicités dans le secteur du bâtiment. Il exerce un métier passionnant qui lui confère un rôle essentiel dans la construction de beaux bâtiments et de belles structures qui dureront de longues années. Cela dit, c’est également un métier risqué pour lequel il est essentiel de prendre de nombreuses précautions. Si vous aspirez à devenir maçon, mais que vous ne savez pas comment vous y prendre, alors vous êtes au bon endroit. Dans cet article, vous découvrirez les missions de ce professionnel, les risques associés au métier, ainsi que les investissements nécessaires pour se lancer.
Quelles sont les missions d’un maçon ?
Responsable du gros œuvre, le maçon est l’un des premiers corps de métier qui doivent travailler sur un chantier de construction. Il intervient juste après le terrassier dont le rôle est de préparer le sol pour la suite des travaux. Polyvalent, le maçon est capable de travailler sur des constructions neuves et anciennes en s’adaptant aux différents matériaux utilisés. Il garantit la durabilité de la construction par ses compétences techniques et sa précision remarquable. Concrètement, pour la construction d’un ouvrage, le maçon :
- balise le chantier de construction, met en place les échafaudages, ainsi que les clôtures,
- réalise les fondations en suivant les plans fournis par l’architecte,
- pose des coffrages qu’il a préalablement fabriqués pour le coulage du béton,
- monte les murs en assemblant les briques, les pierres ou les blocs de parpaings avec du mortier,
- intervient dans la création des ouvertures comme les portes et les fenêtres,
- pose des revêtements extérieurs comme l’enduit ou la pierre de parement,
- s’assure de la solidité de l’ouvrage en respectant les normes de sécurité et les règles de l’art.
La réalisation de ces missions demande de la rigueur et de la précision, car les erreurs peuvent avoir des conséquences graves sur la solidité de la construction. C’est un métier exigeant, où l’expérience et la précision sont une nécessité pour gérer un chantier jusqu’à son terme.
Quels sont les risques associés au métier de maçon ?
Le maçon doit gérer au quotidien plusieurs types de risques.
Les risques liés à la malfaçon
La responsabilité d’un maçon peut être engagée dans le cadre d’un projet de construction si des malfaçons dans ses travaux ont engendré des dégâts affectant la solidité de l’ouvrage après la livraison. Il doit alors réparer les dommages causés et prendre en charge intégralement les travaux de réhabilitation. Le montant de cette réparation peut être très élevé, selon l’ampleur des dégâts et de l’ouvrage. Heureusement, grâce à la garantie décennale pour la maçonnerie, il est possible de bénéficier d’une bonne protection. Celle-ci est même nécessaire pour tout constructeur qui intervient sur un chantier en ayant signé un contrat avec le maître d’ouvrage.
La garantie décennale offre une couverture sur 10 ans à compter de la date de livraison des travaux. Elle vous offre une protection complète pour toute votre activité principale, ainsi que les diverses missions annexes que vous réalisez (les défauts d’ordre esthétiques ne sont pas couverts). Pour trouver un contrat adapté à vos besoins, n’hésitez pas à passer par des intermédiaires spécialisés dans la recherche d’assurance décennale pour les professionnels de la maçonnerie. Ils vous permettront de gagner du temps, et de bénéficier d’un contrat au meilleur prix.
Les risques professionnels
Le métier de maçon est considéré comme l’un des métiers les plus physiquement exigeants. Ainsi, les maçons sont exposés à de nombreux types de risques professionnels. Il s’agit des risques liés aux déplacements, à la manutention, au travail en hauteur ou en extérieur, aux produits chimiques, ainsi que des risques respiratoires. D’autres risques moins spécifiques comme ceux liés à l’électricité, et au bruit peuvent s’ajouter selon la nature du chantier.
En étant confronté à ces risques au quotidien, il est important pour les maçons de se protéger en portant des équipements de protection individuelle (EPI) tels que des casques de sécurité, des gants, des chaussures de sécurité et des lunettes de protection. Pour être un bon maçon, vous devez former vos équipes à l’utilisation de ces équipements de sécurité et de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les accidents.
La maçonnerie : une profession qui ne connaît pas la crise
La maçonnerie est un métier qui offre une grande stabilité. En plus d’être l’une des professions les plus anciennes et indispensables de notre société, sa demande est toujours existante. Et cela n’est pas près de changer avec la croissance urbaine et les projets de construction qui sont de plus en plus nombreux. Les maçons peuvent travailler dans une variété de contextes, allant de la construction de bâtiments résidentiels aux travaux de rénovation et de restauration.
De plus, ils ont souvent la possibilité de gérer des projets fascinants et ambitieux, qui leur permettent de mettre à l’épreuve leur créativité et leur savoir-faire. De plus, le travail de maçon est souvent très gratifiant, car vous pouvez voir le fruit de votre travail prendre forme sous vos yeux. À cela s’ajoute la rémunération qui est très intéressante, surtout si vous acquérez de l’expérience et une grande expertise dans le domaine de la construction. Devenir maçon est donc un choix sûr et stable pour ceux qui cherchent à se lancer dans une carrière professionnelle.
Les investissements nécessaires pour monter son entreprise de maçonnerie
Lorsqu’on souhaite monter son entreprise de maçonnerie, il est primordial d’investir dans les bons équipements et outils afin de garantir la qualité des travaux. Tout d’abord, il faudra se procurer des outils de base tels que des truelles, un marteau et un niveau. Mais ce n’est pas tout, il faudra également investir dans des machines plus lourdes telles qu’une bétonnière, un compresseur ou encore une scie à pierre pour couper les matériaux plus durs.
Parallèlement à ces investissements matériels, il sera également important d’investir dans l’expertise de professionnels afin d’assurer la formation de vos employés et de vous-même. Enfin, il ne faudra pas négliger les investissements liés à la promotion de votre entreprise afin de vous faire connaître auprès des clients potentiels. Par ailleurs, il ne faut pas négliger les coûts liés à la création de l’entreprise tels que les formalités administratives et les assurances. En plus de l’assurance décennale, il vous faut également une responsabilité civile professionnelle et éventuellement une multirisque professionnelle.
